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La Gymnastique Rythmique

Née en Europe centrale d’un courant en faveur d’une pratique sportive pour la femme, cette « Gymnastique Moderne », comme elle s’est appelée à ses débuts, n’est autre que la synthèse d’une multitude de méthodes.

Cette gymnastique avec engins fait sa première apparition aux Jeux Olympiques de Stockholm en 1912. Elle restera associée à la gymnastique féminine de 1928 à 1956.

 

En 1948, la France présentera une composition avec foulards réalisée par dix gymnastes. 

 

En 1956, à Melbourne, sur proposition de Madame Villancher, le programme de gymnastique féminine comprend pour la dernière fois des exercices d’ensemble.

C’est au cours du premier championnat international de Sofia en 1960 que la gymnastique avec engins va prendre le nom de Gymnastique Moderne.

La FIG va accueillir favorablement l’idée d’organiser des compétitions internationales de cette discipline.

Le premier championnat du monde aura lieu à Budapest, en 1963, et regroupera dix pays. Au programme, deux épreuves par équipe : un exercice réalisé à mains libres et un enchaînement avec cerceau ou ballon.

Une commission internationale va être formée pour harmoniser le contenu technique et donner une identité à cette discipline. L’idée des imposés est née.

Au troisième championnat du monde à Copenhague, en 1967, va être créé, en plus du concours par équipe de six gymnastes, le concours individuel qui comprendra quatre épreuves.

La France pour sa première participation au championnat du monde présentera trois individuelles : Anne-Marie Estivin, Josette Pinon et Anne-Marie Raynaud. Au congrès de la FIG, en 1968, vont être définies les normes des engins. La commission technique décide de travailler sur l’élaboration d’un code de pointage international qui ne verra le jour qu’en 1970.

En 1971, le 5ème championnat du monde de La Havane est marqué par plusieurs faits marquants :
l’apparition du ruban et la disparition de l’épreuve mains libres.
la création d’une finale par engin à partir des résultats du concours général individuel. Le programme du concours par équipe comprend pour la première fois deux engins différents.

En 1973, au 6ème championnat du monde à Rotterdam, la France présente une équipe et se classe onzième. C’est l’entrée des massues en compétition.

En 1975, la FIG adopte la dénomination de Gymnastique Rythmique Sportive pour cette jeune discipline. Les imposés qui donnaient les orientations de travail disparaissent.

De 1977 à nos jours, la GRS va être sous l’influence de 2 grandes Ecoles : l’Ecole russe et l’Ecole bulgare.

Le 1er championnat d’Europe aura lieu à Madrid en 1978.

En 1984, à Los Angeles, la GRS devient une discipline olympique pour le concours individuel.

En 1982, la FIG autorise l’accompagnement musical avec plusieurs instruments.

En 1992, le concours par équipe est inscrit au programme des Jeux Olympiques de Barcelone.

En 1994, la France organise le 18ème championnat du monde.

En 1996, aux Jeux Olympiques à Atlanta, les ensembles ne sont plus composés que de cinq gymnastes.

En 1999, la GRS devient la Gymnastique Rythmique (ou GR).

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